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Se libérer du passé, pour apaiser son présent et nourrir son futur

  • Photo du rédacteur: Valentine
    Valentine
  • 11 juil. 2024
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 juin


femme apaisée et heureuse

Se libérer du passé pour apaiser son présent, nourrir son futur et se sentir libre d'être pleinement soi-même.

En effet, comment vivre dans l'instant présent, cet instant présent promesse d'une paix et d'une quiétude entière, si l'on est constamment ramené à son passé ?


Avant de vouloir apporter un changement positif et significatif, il est important de faire un état des lieux du lien que l'on entretient avec son passé afin de se libérer du passé


Il y a des événements ou des personnes auxquels on pense tout de suite, car le souvenir est vivace et la charge émotionnelle ressentie présente à la conscience.

(En revanche la perception qu'on s'en fait peut-être faussée à cause de l'intensité des émotions associées).

Mais il y a aussi un grand nombre de faits qui sont enfouis profondément, parce que nous étions trop petits pour nous en rappeler. Par exemple, lorsque nous étions bébés ou dans le ventre de notre mère (mémoire intra-utérine).

Ou parce que l'événement était trop dur à accepter sur le moment et que notre inconscient a préféré pour nous protéger, le "ranger" dans un dossier en attente, dans les tréfonds de sa structure.

Ou encore parce qu'il s'agit de bagages que nos parents et/ou ancêtres nous ont transmis, et dont on a n'a pas forcement connaissance, on parlera alors de mémoires transgénérationnelles. On peut aussi porter en soi des mémoires de l'inconscient collectif relié à des peurs et à des blessures et à certains événements de l'histoire de l'humanité.


Dans tous les cas, ces souvenirs, ou du moins la représentation que l'on s'en fait à travers

nos filtres et notre histoire personnelle, et ces mémoires peuvent faire peser sur nos épaules et notre cœur un certain poids. Un poids qui ralentit, fatigue, freine, voire empêche.

Un poids qui prend de la place, obstruant notre vue et nous empêchant d'accueillir le renouveau en nous et autour de nous.

Ici, il s'agit d'un bagage émotionnel bien sûr qui peut être invisible à première vue, mais qui pourtant continue d'interférer dans notre vie, nous empêchant d'être pleinement nous-même et d'aller de l'avant.


Parfois, il s'agit davantage d'une nostalgie, de regrets, de tendance à évoquer en soi ou auprès des autres, et ce, de manière régulière des souvenirs anciens. Dans ces cas-là, peut-être qu'un événement du passé, une période de notre vie, ou encore une personne sont associés pour nous à une période heureuse ou faste de notre passé, et que l'on regrette avec une pointe d'amertume ou de tristesse, comme si cela nous avait été retiré injustement.


Donc nous pouvons sentir le poids du passé dès lors que nous associons une émotion douloureuse à des événements et/ou des personnes de notre passé, si nous ressentons un mal-être, une lourdeur dont on ne s'explique pas l'origine (mémoires plus anciennes, inconscient collectif) mais aussi si nous avons vécu des choses dites positives et que l'on considère ne plus avoir dans notre vie présente alors qu'on le voudrait.


Pour ce qui est des événements du passé dits "positifs" si le fait de regretter que cela n'ait plus lieu est plus important que le fait en lui-même, alors la charge émotionnelle attachée constitue davantage une charge négative.


Maintenant, que nous avons évoqué ces différents poids du passé, nous pouvons prendre un temps d'observation dans le calme, en tête-à-tête avec nous-mêmes, en cherchant à être le plus sincère possible, et commencer à observer le lien que l'on entretient avec son passé, en se posant quelques questions simples qui pourront servir par la suite de véritables pistes de réflexion :


Exemple :

1/ Combien de fois par jour vous surprenez-vous à repenser à des événements anciens avec nostalgie ou encore avec colère ?


Ici, il s'agit de se placer en tant qu'observateur, et de noter la fréquence à laquelle nos pensées et nos émotions nous entraînent dans le passé, vers tel événement ou vers telle personne, etc.



2/ Avez-vous parfois l’impression de traîner un boulet accroché à vos pieds (comme un poids qui ne vous appartient pas) ?


Parfois, on n'est pas en mesure de s'expliquer le poids que l'on ressent, ni son origine.

Cela peut être une fatigue émotionnelle, ou mentale comme un mal-être et qui se fait ressentir de plus en plus régulièrement alors qu'en apparence tout va bien dans notre vie.

Il peut alors s'agir d'un poids dont nous avons hérité de nos ancêtres, ou de l'inconscient collectif.

On peut aussi avoir connaissance des faits qui ont été difficiles pour nous dans le passé, mais vouloir les minimiser et ne pas reconnaître l'impact véritable que ces faits ont eu sur notre psyché et dans nos vies, en pensant ainsi les mettre à distance et s'en protéger.

On aura alors tendance à nier cette sensation de poids en soi, au risque d'étouffer les signaux du corps qui lui souhaite porter à notre conscience ces blessures et dossiers non résolus.



3/ Avez-vous des regrets ?


La notion de regret évoque les notions de manque et aussi de perte/attachement, et peut souvent cacher un sentiment de culpabilité (jugement envers soi-même) ou d'injustice et/ou de colère, vis à vis des événements, des personnes, etc.

Parfois, tout se mélange et c'est plus compliqué de faire le tri, mais le manque de paix se fait fortement ressentir.



4/ Accumulez-vous des objets chez vous parce qu’ils vous rappellent des souvenirs et que vous n’osez pas vous en séparer ?


Un exemple tout simple et pourtant très parlant, si l'on a tendance à accumuler chez soi beaucoup d'objets, on peut s'interroger sur ce que représente ces objets et leur nécessité dans notre vie. Est-ce qu'ils nous rassurent ? Est-ce que de s'en séparer serait comme

renier son passé, faire affront à une personne ? Et pire encore oublier son passé ?

Ce qui est intéressant à comprendre, c'est que l'intérieur de notre lieu de vie ressemble souvent à l'intérieur de notre maison intérieure (notre intériorité, notre psyché, nos modes de fonctionnement, nos émotions) et sera donc le reflet du rapport que l'on entretient avec notre passé.



5/ Enfin, vous arrive-t-il de penser que si vous étiez né dans une autre famille, votre vie serait plus facile ?


Il est tout à fait compréhensible de penser que si on était né dans une autre famille la vie serait plus facile lorsque notre environnement familial a été traumatisant.

Mais sans aller jusqu'aux traumas, on peut parfois se surprendre à penser cela, dès lors que les difficultés se font ressentir dans notre vie, comme si les problèmes relationnels, dans le couple, professionnel et de manque d'argent, dépendaient uniquement de cette matrice familiale originelle.

Ce type de pensée pourra alimenter une posture de "déresponsabilisation" par rapport à notre vie, et même si nous avons toutes les raisons de nous sentir lésés, nous continuerons d'être ramenés dans notre passé, et de nous emprisonner nous-mêmes, nous empêchant d'incarner qui nous sommes véritablement au présent.


Rassurez-vous, tout cela est parfaitement humain, car nous sommes parfaitement imparfaits. Fort heureusement, il existe des outils et des techniques pour faire évoluer notre perception du passé et le lien que nous entretenons vis à vis de celui-ci, vers plus de paix et de liberté.


J'espère que cet article et ces questions pourront vous servir de pistes de réflexion pour vous aider à mieux comprendre le lien que vous entretenez avec votre passé et les blessures éventuelles qui s’y rattachent, et d'y mettre plus de conscience. Et commencer ensuite si vous le souhaitez, un processus de libération et de guérison.



Valentine / Parfaits Imparfaits

Hypnothérapeute





Crédits photos: Unsplash


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